Un avenir radieux
Avec un peu de méthode, chacun peut développer son intelligence émotionnelle. Tout progrès est une victoire, car c’est un domaine où les progrès suivent les prises de conscience. Et quand quelque chose a été vue, nous ne pouvons plus faire comme si elle n’existait pas.
Cependant, intégrer et survoler sont deux choses distinctes.
Si nous aimerions tous pouvoir améliorer nos relations, seuls ceux qui s’y engagent y parviendront. C’est comme pour toute compétence en somme.
Néanmoins, le travail en vaut la chandelle : ce sont des relations apaisées qui se profilent, beaucoup plus d’efficacité dans les relations professionnelles et la fin des ambiances mortelles. Et c’est aussi et surtout un chemin de découverte de soi
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Mais par où commencer ?
Nous avons tous des aptitudes différentes en matière de relations. Nos expériences, notre éducation, notre caractère, font de nous des êtres à la sensibilité particulière. Cette sensibilité est en fait notre capacité à ressentir. Elle est nécessaire, mais elle n’est pas à confondre avec l’intelligence émotionnelle, qui elle, renvoie à notre capacité à interpréter les émotions – et, par extension, à les gérer -.
Parmi les personnes que j’accompagne, chacun étant différent, cela va de l’hypersensible qui ressent bien les émotions, mais qui est submergé – incapacité à gérer - ; et l’insensible, qui gèrent très bien ses émotions (en les refoulant généralement) – incapacité à ressentir -. Il y a bien sûr tous les stades intermédiaires.
De fait, calmer sa sensibilité ou au contraire la développer, permettra d’augmenter notre capacité à interpréter les émotions, notre discernement, notre intelligence émotionnelle.
Peu importe donc d’où nous partons, nous sommes des explorateurs de qui nous sommes vraiment, puisque le point de départ, c’est nous.
La compétence de base de l’intelligence émotionnelle
Dans le paradigme orange qui prédomine (voir la spirale dynamique), l’action a pris le pas, et écouter apparaît comme une perte de temps.
La base : écouter
Pourtant, écouter est tout ce dont nous avons besoin pour établir une relation avec l’autre. Mais pas n’importe comment. Et surtout, pas toujours le même canal (habituellement, on s’en tient aux propos et aux émotions de l’autre). Ce serait trop restrictif et donc peu efficace.
Écouter est une posture. Et plusieurs postures d’écoute sont possibles, toutes bien utiles. Certaines tournées vers l’intérieur, d’autres vers l’extérieur.
En voici quelques une :
- – De soi à soi :
- l’écoute de notre corps
- l’écoute de nos émotions
- l’écoute de nos pensées
- De l’autre à soi :
- l’écoute de son corps
- l’écoute de ses émotions
- l’écoute de ses propos
Autant de postures différentes qui contribuent à améliorer notre compréhension de soi et de l’autre.
Bien entendu, durant un échange, nous ne restons pas focalisés sur une seule de ces postures. Bien au contraire, nous passons de l’une à l’autre sans cesse. Et cette agilité demande un peu d’entraînement. Mais c’est accessible à tous. Et nous pouvons toujours progresser.
Le secret de l’intelligence émotionnelle
Nous sommes des explorateurs. Personnellement, je ne peux pas parler d’un pays que je n’ai pas visité. Dans mon monde intérieur (le « soi à soi »), sur le continent « émotions », j’ai beaucoup exploré le pays « tristesse ». Si bien, qu’il est devenu évident pour moi de déceler cette tristesse dans le monde extérieur (chez les autres).
Le secret : commencer par soi
Sans ce travail d’exploration intérieur, le monde extérieur est un prospectus. Une carte annotée d’idées reçues. Des idées qui me viennent de mes expériences mal comprises et de toutes les idées préconçues (par qui ?) et auxquelles, j’ai cru. Heureusement, il y a aussi quelques annotations que j’ai su intégrer.
Mais le plus efficace est d’apprendre à nous écouter. Le reste vient naturellement.
C’est en tout cas mon expérience, et j’ai perdu beaucoup de temps dans l’apprentissage de toutes sortes de techniques inutiles : des approches très mentales qui s’apparentent plus à la manipulation qu’à la véritable recherche d’une relation saine.
En avant !
Bien, les axes de progrès sont clairs : écoute de soi dans toutes nos dimensions !
C’est un processus passionnant qui, en plus de nous soutenir dans nos relations, élargit considérablement notre vision du monde, le rendant plus doux.
Mais je dois préciser un point important : si l’objectif est d’améliorer nos relations, nous ne devons pas sombrer dans la manipulation. C’est la confiance que nous recherchons. Une confiance mutuelle.
Toute tentative de manipulation sera très vite démasqué par l’autre. Une fois trahi, recouvrer sa confiance sera très difficile…
Un second point : le complexe de supériorité.
Quand tu commences à avoir un tantinet de clarté sur le monde de l’autre, il est facile de se perdre. L’autre ressentira que tu le comprends et il te remerciera sans fin d’être enfin compris. Et là, danger! tu peux choper la grosse tête ! Tu es prévenu.
C’est donc une responsabilité, mais il est un moment où ses travers n’ont juste plus aucun sens. Nous nous rendons compte que nous sommes tous pareils, avec les mêmes peurs, et le jugement devient obsolète. Nous échangeons d’humain à humain et le partage devient une valeur plus centrale.
Assieds-toi et écoute !
Voilà, il ne te reste plus qu’à mettre les voiles !
Assieds-toi et explore les trois écoutes de soi (il y en a d’autres) pour découvrir qui tu es vraiment. C’est un voyage sans fin car nous pouvons toujours progresser. Chaque pas nous ouvre une porte vers plus de serénité et de plaisir à partager avec les autres.
Pour se mettre en chemin, de nombreuses pratiques holistiques peuvent aider (respiration, yoga, qi gong, méditation,…), n’hésite pas à expérimenter pour trouver ce qui te convient le mieux.
Pour compléter, je te suggère ces articles : L’authenticité, l’arme absolue des leaders et Les 4 accords toltèques du leader.
À n’en pas douter, tu verras très vite ton monde changer !